Lieux de gastronomie, de vie, ouvertes tous les jours du petit déjeuner au dîner, ces nouvelles cours des miracles alimentaires réinventent l’art de passer à table.
Àdes milliers de mètres carrés du bistrot de papa, mais se réclamant de l’esprit bonne franquette, ces hyper-lieux déferlent partout en France. Né dans les années 1960 en Asie et aux États-Unis, après avoir gagné Londres, Lisbonne, Copenhague, le phénomène a franchi le Rubicon du pays du Guide rouge. Le principe: réunir sur un plateau XXL étoilés et talents dénichés, gastronomie métissée et totems terroir. Design spectaculaire, scénographie léchée, programmation culturelle font aussi partie de la recette. Il faut dire qu’à l’heure du grand zapping culinaire ces gastro-agoras ont de quoi attirer le chaland. En décloisonnant la table, elles en réinventent le partage. On butine ici une entrée, là un plat, ailleurs un dessert, au gré de ses envies, pour mieux faire table commune avec son butin. Viandard ou végétarien, gluten-sensible ou fana de pasta, chacun trouvant couvercle à sa marmite.
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