Librement adaptée de la nouvelle de Stephen King, “Celui qui garde le ver”, cette nouvelle série d’épouvante nous emmène frissonner dans la Nouvelle-Angleterre du XIXe siècle, sur fond de malédiction familiale, dans le sillage d’un Adrian Brody tourmenté et captivant.
Quels sont ces sons suspects qui sinuent dans le sous-sol ? Des rats, vraiment ?… Étant donné qu’il s’agit d’une (énième) adaptation de Stephen King, omniprésent maître de l’horreur – en libraire comme à l’écran –, on ne gâchera aucun suspense en révélant que la vermine qui rôde dans le manoir de la famille Boone, quelque part dans la Nouvelle-Angleterre encore puritaine du XIXe siècle, est d’une tout autre nature…
Brumeuse et inquiétante à souhait, cette nouvelle série prend cependant de grandes libertés avec la nouvelle d’origine, Celui qui garde le ver, habile exercice de style paru dans le recueil Danse macabre, et « matrice » du roman Salem. Avec cette histoire de malédiction familiale, à mi-chemin entre vampirisme et culte païen, l’écrivain rendait hommage à ses illustres prédécesseurs, de H.P Lovecraft à Bram Stoker : un peu du baroque monstrueux du premier, un peu de l’ambiance néo-gothique du second. Même si ces influences restent perceptibles dans les épisodes concoctés par Jason et Peter Filardi, il ne reste plus grand-chose du court récit de King, entièrement retravaillé pour tenir la distance et coller à des thématiques plus contemporaines.
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