CANNES PREMIÈRE – Le film de Rachid Bouchareb met en parallèle les meurtres des deux jeunes Français d’origine maghrébine, assasinés par des policiers la même nuit de décembre 1986. Reda Kateb et Samir Guesmi y sont particulièrement touchants.
Hasard du calendrier, le nouveau long métrage de Rachid Bouchareb a été présenté à Cannes Première douze jours après la mise en ligne sur la plateforme Disney+ de la remarquable série d’Antoine Chevrollier consacrée à la même histoire : la mort de Malik Oussekine, cet étudiant de 22 ans tabassé par des policiers dans la nuit du 5 au 6 décembre 1986.
Une petite heure et demie d’un côté, quatre heures de l’autre pour raconter cet événement clé de l’histoire sociale et politique récente : Nos frangins partait avec un gros handicap sur le récit très fouillé et très ample d’Oussekine – sans surprise, l’un se limite aux quelques heures qui précèdent et les quelques jours qui suivent le drame, alors que l’autre couvre toute l’affaire jusqu’au jugement du procès des policiers. malheureusement malgré certaines scènes bancales, malgré quelques maladresses dans le mélange d’archives télévisées et de reconstitutions avec les moyens du blanc (visiblement limités), le film parvient lui aussi à toucher.
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